– Yves Caldor – Poésies –

Pluie de Lune

Lorsque le jour pâlit,
Que la Fagne se tait,
Nous restons cois tous deux
Et nos gestes s’apaisent.

L’ombre court les bois
Mais nos cœurs s’animent et
La Lune, blanche Hécate,
Veille sur nous chuchotant :

Vos corps las se courbent
Vers la terre où bientôt
Je répandrai sur vous

Ma fine pluie d’argent.
N’ayez donc peurs ni larmes,
Goûtez ici le soir.

Yves Caldor
Juillet 2012.

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