Beta Naour

Biographie

Poésies

Peux-tu me dessiner un amour?
Mais un vrai, un amour pur et saint?
Dessine-le, pourquoi ne pas pouvoir? Voilà,
Je t’offre mon âme -une toile blanche comme neige,
Et pour modèle – cette petite rose pourpre.
Dessine, le peintre, l’amour de la vie!
Dessine selon le beau modèle, mais fais attention l’artiste,
N’en fais pas trop avec les épines.
Fais attention qu’elles ne transpercent pas la toile
Et qu’elles n’ouvrent une plaie dans mon âme.
Et si tu ne sais pas dessiner un amour,
Alors, peintre, offre-le à moi.
L’amour est comme la petite rose-
Doux, gracieux, parfumé, mais fragile.
Prends-en soin, l’artiste, ne traîne pas !
N’attends pas un instant, donne-moi cette belle bien-aimée.
Mon coeur sera son ami fidèle,
Mon âme le chérira, l’aimera jusqu’à la tombe.
Ne le laisse pas sans souffle et rêve, le peintre!
Car tout comme la petite rose, il fanera vite
Sans racines, sans les soins de tes mains chaudes et douces.
Tu me dessines un amour, le peintre?
Si tu ne sais pas dessiner sur la toile blanche,
Alors, dessine sur moi avec tes mains fébriles,
Trace-moi des rêves avec la petite rose pourpre,
Des sentiers parfumés et des chimères célestes.
Et laisse sans vergogne des désirs ardents.
Dessine-moi, l’artiste, un amour ou offre-le moi!

D’être ta bien-aimée, tu as peur.
De notre joie fragile, tu as peur.
Du brouillard froid dans l’hiver rude, tu as peur,
qui, avec le temps, a volé notre jeunesse.
 
De me caresser, tu as peur,
De me presser contre ta poitrine, tu as peur,
De ne pas rallumer le feu de l’amour, tu as peur.
N’aie pas peur, sois toi-même.
 
Prends ton courage et regarde-moi dans mes yeux brillants,
Un seul amour pour toi est là, tapi au fond,
Tel un bouton de rose prêt à éclore, ne sois pas craintif,
Mon amour jaillit et de mon âme s’écoule.
 
Regarde comme il éclot, il ouvre ses pétales,
N’aie pas peur, viens cueillir cette rose.
Elle a fleuri et ouvre ses portes devant toi,
Non pour un instant, mais pour de longs et heureux jours.
 
Prends-la, n’aie pas peur de ses épines!
Quelle fleur n’a pas d’épines, quand bien même de petites.
Plonge dans le tourbillon de l’amour et célèbre
Envers et contre le temps passé et les âmes malveillantes.
 
N’aie pas peur de ses épines, sois doux!
La rose et l’amour sont de beaux frères et sœurs.
Avec leur parfum, ils laissent derrière eux des traces,
Et toi, déploie un tapis d’amour vers mon cœur!

C’est bien comme ça que tu m’aimes –
tantôt docile, tantôt impétueuse,
tantôt humble, tantôt fugueuse,
parfois même tête brûlée.
Tu le sais, j’ai été douce aussi,
et dure et froide comme la glace.
J’au aussi été comme la mer agitée
ou paisible comme l’au-delà.
J’ai été…
Tu sais quelle femme j’ai été.
Tantôt inattendue,
tantôt taciturne,
ou heureuse à l’excès.
Parfois empressée
ou calmement posée,
parfois silencieuse .
ou gentiment bavarde,
parfois en colère
ou hystériquement calme,
et même heureuse à nouveau.
C’est bien pour cela que tu m’aimes ?
Unique et insoumise,
éclatante comme le soleil
et sombre comme le nuage.
Je sais, tu m’aimes encore
quand je suis scandaleusement rayonnante,
et grise comme la cendre,
et même… transparente.
Tu m’aimes encore…
Je t’aime encore !
Et que le monde t’aime !
Et que nous tous, nous ouvrons grands nos bras
pour accueillir chaleureusement
la joie la plus heureuse-
l’Amour !
C’est à cause de lui que tu m’aimes, n’est-ce pas
À cause de TAmour.
Mais, aime-moi vite et maintenant !
Maintenant aime-moi, telle que je suis !

Je ne suis pas native de Bruxelles,
Je viens de loin, par un chemin direct,
Renvoyée par la haine et des événements éprouvants
De ce monde de là-bas, si beau et si notoire dans sa mocheté,
Un monde dangereux, brutal et nocif.
Il m’a répudiée.
On ne pouvait pas faire marche arrière.
Et qui pourrait retourner auprès d’une marâtre méchante?
Je ne suis pas d’ici.
De l’autre pays je suis, de là-bas.
De là où l’on détruit des destins et l’on brise les cœurs.
De là où l’on casse les rêves et tue les amours.
Je suis de là-bas.
Je ne suis pas de Bruxelles.
Mais je suis quelqu’un avec l’esprit clair et j’ai l’espoir.
Je crois toujours que mon jour sera meilleur que celui de la plus belle des chansons.
Que mon âme respire doucement, calmement,
Que je puisse accueillir l’aube avec le sourire,
Que l’on ne puisse pas voir dans mon regard des larmes refoulées.
Je ne savais pas où tu te trouvais.
Je ne savais pas ce que tu étais.
Je ne te voyais même pas dans mes rêves.
Mais Dieu m’a montré le chemin vers toi.
Et me voici, ici, dans tes bras accueillants
Avec ton ciel bleu azur telle une cape.
Tu as accueilli au clair de la lune mes rêves si audacieux
Mais si réalisables, des rêves simples pour le commun des mortels.
Toi, mystérieux et fier dans la différence de ce monde,
Espoir salvateur pour tout étranger,
Ton monde secret de bonté et d’inspiration,
Tu me l’as offert gracieusement et silencieusement
Et je me suis vue marcher d’un pas motivé sur tes pavages abimés,
Je marchais fatiguée, mais courageusement, sur le chemin du rêveur,
Et toi, mon rêve, tu as étalé sous mes pieds un tapis de fleurs, fraiches, belles et si parfumées.
Ce tapis d’aspirations de milliers de gens, c’est celui-là que tu as étendu
Et sans dire un mot, tu m’as offert de l’amour, silencieusement encore.
Tu m’as donné, symboliquement, des ailes d’ange,
Et aujourd’hui, je savoure la vie avec délectation.
J’ai mis derrière moi les nuits sombres.
J’erre gentiment dans ton étendue.
Je ne suis pas de là-bas.
De ce coin lointain.
Je suis de Bruxelles : tels sont mes mots dorénavant.
Tu es ma ville.
Je te nomme ainsi sereinement.
Tu es ma ville de cœur,
Tu es pour moi la petite maman aimante qui a sauvé
Des griffes du mal sur cette Terre non pas une âme,
Mais un nombre innombrable d’âmes.
Je t’aime, beau gosse, l’amoureux du monde entier!
Tu es un don de Dieu pour moi, un foyer douillet,
Juste, méritant tout mon amour, mon Bruxelles!
Tu es mon air, ma chimère et tout ce que je désirais dans cette vie.
Tu es ma ville, Bruxelles !

D’être ta bien-aimée, tu as peur.
De notre joie fragile, tu as peur.
Du brouillard froid dans l’hiver rude, tu as peur,
Qui, avec le temps, a volé notre jeunesse
 
De me caresser, tu as peur.
De me presser contre ta poitrine, tu as peur.
De ne pas rallumer le feu de l’amour, tu as peur.
N’aie pas peur.
Sois toi-même.
Prends ton courage et regarde-moi dans mes yeux brillants
Un seul amour pour toi est là, tapi tout au fond,
Tel un bouton de rose prêt à éclore.
Ne sois pas craintif.
Mon amour jaillit et mon âme s’écoule.
 
Regarde comme il éclot, il ouvre ses pétales.
N’aie pas peur : viens cueillir cette rose.
Elle a fleuri et ouvre ses portes devant toi,
Non pour un instant, mais pour de longs jours heureux.
 
Prends-la, n’aies pas peur de ses épines !
Quelle fleur n’a pas d’épines, même les plus petites ?
Plonge dans le tourbillon de l’amour et célèbre
Le temps passé et non les âmes malveillantes.
 
N’aie pas peur de ses épines, sois doux !
La rose et l’amour sont de beaux frères et sœurs.
Avec leur parfum, ils laissent derrière eux des traces,
Et toi, déploie un tapis d’amour devant mon cœur.

❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈ Séance du 19-05-2018 ❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈

Le Passé, stop, arrête-toi !
Laisse, ne poursuis plus
Mon ombre muette !
Arrête et reste là
Dans le « au-delà »,
Loin !
 
Reste derrière les portes lourdes
Des souvenirs fanés !
Calme-toi et fais-toi une raison,
Ô temps ancien !
Et devant la sainte Vérité
Baisse la tête et ne dis plus rien.
Tais-toi !
 
N’ajoute plus de venin
Dans mes veines d’amour !
Car mon amour a du sang bleu
Et ne mourra pas.
 
Arrête ! Ne me poursuis plus !
Avec toi, Passé, je ne pourrais pas vivre.
L’Espoir est mon espoir
Avec lui et mon sang bleu
Je pourrais survivre
Même sur un carré de terre.

❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈ Séance du 21-04-2018 ❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈

J’ai parlé du passé avec les Pensées.
J’ai parlé avec les Rêves.
J’ai parlé avec l’Âme.
J’ai parlé avec la Douleur.
J’ai parlé avec la Peine.
Avec un Saint et avec un Sage, j’ai parlé.
Une réponse j’ai obtenu :
On ne parle pas des morts !
Vis maintenant et crée !
 
J’ai à nouveau parlé avec les Pensées.
J’ai parlé du passé.
J’ai à nouveau parlé avec l’Âme aussi.
J’ai parlé avec la Douleur.
J’ai parlé avec la Peine.
J’ai parlé avec les Rêves.
J’ai aussi parlé avec le Futur.
Un conseil j’ai demandé à un Saint et à un Sage.
Et j’ai obtenu, à nouveau, une réponse :
On ne parle pas des morts !
A la fin tragique, n’y pense pas !
Vis maintenant, crée et sois !

❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈ Séance du 20-01-18 ❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈❈

Si on pouvait faire revenir
le temps d’autrefois
Et que l’angoisse puisse étreindre
ton esprit
Grâce à l’incertitude de la pénombre
et qu’un soleil fragile éclaire
nos objectifs
entrevus avec espérance
et que tu y ferais
les premiers pas.
 
Si on pouvait faire remonter le temps
Est-ce que nous réapparaîtrions
dans ce monde
Sous cette forme et ressemblance
Est-ce que nous serions
Ce que nous ne voudrions pas être
aujourd’hui
Est-ce que nous vivrions notre vie
un peu plus raisonnablement,
plus pratique,
avec plus de dignité
Est-ce que nous serions heureux ?
Si on pouvait remonter le temps !
 
Si on pouvait…s’envoler !
Traverser cette période de delirium,
cette folie incontournable
Surmonter cette phase d’affection mentale
cette époque non sensée
Cette persistance dans le songe et la rage,
cette ère du « tout permis » et de la stérilité,
ce siècle cynique et sans gêne,
cette expression de caprice
Qu’on puisse traverser le temps du péril
et même à petite dose
Aspirer dans l’orifice asséché
l’atmosphère fraîche et cristalline
Revivre dans la quiétude
pour le jour à venir
avec fraîcheur et sobriété
Dans la croyance pour la prospérité
d’un songe savoureux.
 
Si on pouvait faire revenir
le temps d’autrefois
Si on pouvait s’envoler
on serait heureux.