Stéphane Van Vinkenroye

Biographie

Poésies

L’envol d’un mot peut atterrir sur une page,
Le train des phrases s’y accroche,
C’est le début d’un poème,
D’une chanson,
D’une prière.
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Roule ! Roule !
Le Rolator !
C’est fait pour l’âge d’or,
Bien utile,
Pour marcher,
Vers un peu de liberté !
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La chaise à pose fesse,
Un appui dos, quatre pieds,
Tous nous l’utilisons,
Après l’effort,
Le confort !
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Mince alors !
Dis le livre, à la feuille de papier.
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La tempête n’a pas de route droite,
Vivre, pense le presque mort, en ai-je envie ?
Le ventre rond,
N’est pas seulement,
Pour les femmes enceintes.
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Ma main sert les cartes,
Mais aussi,
Sert à tout.
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Se soulager…
C’est la confession du corps !
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Le vent nomme la tempête,
Caresse les arbres,
Les plie, les casse,
Les arbres immobiles remplis de vie,
Saluent de leurs branches,
Les nuages suspendus dans l’éther,
Pas d’avion, mais des vagues fracassantes.
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Le pinceau guidé par l’esprit,
La couleur est le reflet de l’âme,
La finalité est une porte vers l’ailleurs.
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Où se trouve le clou ?
Où ? Où ? Où ?
Le fou est sur le clou,
Doux voyou, ou-ou,
Le pou est sur le clou
Joue au fou pour nous.
Le clou ou le fou
Pique où… dans le cou.
À bas le pou !
Il y a clou et clou
Vive l’utile clou
Qui cloue tout

Tu es né et tu vis pour améliorer l’humanité.
À travers un monde difficile ton drapeau flotte.
Tes actions utiles entrent dans le cœur
Des hommes de bonne volonté.
C’est une armée de paix que tu proposes.
Il est un devoir important sur cette terre,
C’est d’essayer d’en améliorer tous les instants,
Dans l’amour, la fidélité, la compréhension

Une armée de squelettes en uniforme sort de la boue des tranchées et, tendant des mains suppliantes vers le soleil éclatant, pleurent leur abandon dans les terres marécageuses de l’Yser:
 
Qui dira la mélancolie du soldat survivant ayant laissé dans les Champs des Flandres ses frères d’armes tombés au champ d’honneur?
 
Qui dira le désarroi des hommes du Sud arrivés en renfort dans une terre hostile ?
 
Qui dira la souffrance des soldats au regard perdu loin de leur foyer se battant pour quelques pouce de terrain?
 
Qui dira le calvaire des inondations, des rats, de la vermine envahissant les tranchées, dernier rempart contre la mort ?
 
Qui dira la terreur du soldat prisonnier des barbelés, cible des rafales de mitrailleuse ?
 
Qui dira la complainte des mamans qui ont vu partir un fils chéri?
 
Qui dira la torture de la terre ravagée, des arbres déchiquetés, des oiseaux apeurés, des rivières ensanglantées?
 
Qui dira la douleur des chevaux de trait enrôlés dans l’armée et mourant eux aussi au combat?
 
Qui dira les heures d’agonie du petit soldat asphyxié et brûlé par les gaz?
 
Qui dira l’atroce réalité des mutilés à vie, des gueules cassées, des vies…?
 
Qui dira la peur de rester à tout jamais un soldat connu seulement de Dieu?
 
Souviens- toi, j’avais vingt ans. je » suis venu pour toi dans les Charniers des Flandres. Le soleil s’est couché pour moi et j’y repose pour toujours. Ne reste de moi qu’une stèle « au soldat inconnu » et un nom gravé parmi tant d’autres à la Porte de Menin. S’il te plaît, ne m’oublies pas, n’oublies pas le sacrifice de mes frères. Notre sang imprègne les Champs des Flandres. Garde nous en ton cœur, je t’en prie. Accorde-nous un peu de place dans la Lumière.
 
Cher soldat, toi et tes frères, êtes dans mon cœur douloureux pour l’Éternité et les Poppies éclosant chaque année vous rappellent à moi et vous offre mes larmes. Puissent-elles vous consoler de n’avoir pas vie. La bannière claquant dans le vent d’automne hurle vos noms et appelle au secours; le Last Post répercutant vos cris émeut les cœurs vivants qui n’oublient pas votre sacrifice et qui vous disent merci, Frères.

 

J’ai compris votre message, mes Frères,
retournez apaisés dans votre dernière demeure,
Votre souffrance fait corps avec la mienne
Et je vous offre
Mon cœur et mon amour
Pour toujours
 
I WILL REMEMBER YOU

Dans le matin calme, nous regardions le ciel
Nous attendions.
 
Nous attendions d’être bien nés
Nous attendions une jeunesse heureuse
Nous attendions d’être aimés
 
Nous attendions des rêves bleus
Nous attendions la paix, la vraie paix
De la colombe à la branche de laurier
Nous attendions vingt ans, le miracle
la marche vers la vie, l’espoir, l’amour
 
Nous attendions des enfants rieurs
Nous attendions leurs premières paroles
Nous attendions beaucoup, beaucoup d’amis
Nous attendions la fin des maladies,
la fin du chômage, la reprise de l’industrie.
 
Nous attendions du travail qui méritait salaire.
Nous attendions la sécurité matérielle.
Nous attendions de la terre, plein de fruits.
De bonnes cultures, des villes propres,
Des gens heureux…
 
Nous attendions du ciel, le soleil, la lune,
Les nuages, les oiseaux, les avions,
les conseils de nos aînés.
 
Nous attendions tout cela,
Conscience et corps
 
Mais hélas, le temps semble bien dérangé.
La vie est une accumulation de pensées, d’actions,
de sourires, de joies, de peines.
Marcher, grandir et se coucher pour toujours
Laisser une bonne empreinte de notre passage.
 
Aimer et être aimés.

À l’arrêt, j’attends.
Je songe, que vais-je faire.
Statique, patient, j’attends.
Calmement, je me vide, je ne bouge, stoïque,
Confiant, immobile,
Dans ma vieille automobile.
Au pont de Laeken,
Plus la peine,
Il faut du temps pour les feux,
Mais je suis heureux
Sur le pont, mon passé est derrière.
C’est calme dehors.
Lumière d’or,
Au bout du p’tit tunnel,
L’église de Laeken
Entourées d’âmes bien nées,
Étoilées, couronnées, pierres levées.
Au cimetière ouvert aux prières
De simple mortel aux plus grands
Sur terre du passé, il est temps
De refaire en pensées nos actions.
Bientôt nouvelle révolution
Pour repartir à zéro et s’améliorer.
Mais ce jour, ai canal de Willebroek,
C’est le vide, le deuil, la sortie de route.
Tranquillement sur le pont de la vie,
Je vois arriver tous mes amis
Qui avaient quitté cette vie.
C’est l’illumination de la réincarnation.
Mon cœur au carrefour s’est de nouveau mis à battre.
 
Les feux sont verts, je peux passer.

Ville étrange, surprenante,
Maltraitée, souillée.
 
Ville qui change, mourante.
Sans sécurité, cabossée.
 
Trams, bus, sans beauté,
Architecture… qu’en penser ?
 
Trottoirs… déglingués,
Murs… imprimés.
 
Fontaines… Ô pitié
Taxes à payer
 
Poubelles très variées.
Habitants mitigés.
 
Parking à trouver
Arbres à sauver
 
Crèche… pas assez
Enfance à éduquer

Bruxelles… Ma ville
 
Qu’il est bon de partager
Ton ambiance, tes monuments, tes musées,
Ville qui est l’exemple de la convivialité.
 
Qui vis dans la paix et la tranquillité,
Qui es propre, arborée, sécurisée,
Qui vis comme Paris, le jour et la nuit,
En tram, bus, métro, vélo, taxi.
 
Ville où les artistes, poètes sont aimés,
Où toute la production artistique est aidée,
Où les places du « Vismet » et « Sainte-Catherine »
Vivent pour le ventre, la joie, la rime,
Où il y a des bals, des fanfares, des mimes,
Partie de Bruxelles où les gens s’agglutinent,
Pour savourer la vie, boire, chanter, danser, bruxeller,
Comme il se doit… Bruxellois, amène-toi.
 
En ville basse, en ville haute, partage ta joie.
Ville de jeunes, ville de vieux,
Mais qui s’entendent mieux.
Où chaque quartier, c’est l’Europe,
Bruxelles est devenue tip-top,
Par le cœur, la qualité et la volonté.
 
Voilà ce que j’aurais aimé.