TITRE+GRENIER

Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes.

Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913

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AFFICHE NRE 47
Edito
Et le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot…

« J’ai appelé les bourreaux pour, en périssant,
mordre la crosse de leurs fusils. J’ai appelé
les fléaux, pour m’étouffer avec le sable, le sang.
Le malheur a été mon dieu.
Je me suis allongé dans la boue.
Je me suis séché à l’air du crime
Et j’ai joué de bons tours à la folie.
Et le printemps m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.
Or, tout dernièrement m’étant trouvé sur le point
de faire le dernier couac ! j’ai songé à rechercher
la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit »
Arthur Rimbaud, in Une saison en enfer
Jacques DEMAUDE
in Memoriam Jacques Demaude
1937/2022

Cela fait déjà deux ans, mon ami,[1] mon Minotaure des ventres de Paris [2] que tu es parti te fondre dans l’hiver tant redouté -ne trahissons pas le môme- [3] et déjà, et encore, le printemps me rapporte l’affreux rire de l’idiot puisque nous venons d’apprendre que Jacques Demaude a préféré ton hiver au nôtre…. « il faut parler sous terre pour que renaissent les saisons » disait-il en reprenant Verhesen.[4]

Il est étrange, tu sais, ce printemps au son du canon, mais je pensais -oh, il ne faut jamais être avare de bons mots- que cette fanfare qui tempeste -ainsi l’écrivait Ronsard-[5] c’était notre « petite » « sonnerie aux morts » à nous, un petit air de retrouvaille -post-confinement- en somme !

Tiens ! On a « fêté » la Somme justement, celle d’il y a un peu plus de cent ans, celle du temps de la grippe et puis d’Apollinaire qui écrivait alors, entre quelques lettres à Lou, ces mots qui depuis m’accompagne : « là-bas, en Algérie, on forme un bataillon de 40.000 nègres »…ça fait beaucoup de « nègres » ça, pensais-je -mais, alors, nul ne disait : « vous êtes de trop… à mon grand-père, qui quoique n’étant pas nègre venait quand même d’Algérie »- …et, pour une bataille d’Ypres, dans un siècle on parlera de la bataille du Dniepr…

Les enfants l’apprendront alors et, comme j’ai appris la « grande-guerre » de mon grand-père, ils apprendront qu’il y a un siècle on se battait sur le Dniepr et que sans tremper leurs plumes dans son encre rouge des poètes écrivaient tandis que d’autres mourraient, que des poètes écrivaient en attendant de mourir -qui ne prend, Gamin, qu’un « r » parce que ça ne t’arrivera qu’une fois ! -[6]

Peut-être auront-ils d’autres guerres eux aussi -comme pour chaque siècle-… et leurs « petites sonneries aux morts » à eux…va savoir, je suis poète et non prophète.

Et peut-être, aussi, l’un d’eux, qui sera poète lui aussi, lira un poète d’il y a un siècle, un poète comme Jacques Demaude, qui fut objecteur de conscience ; [7] un poète qui écrivait alors :

« Loin de l’ossuaire
qui les criblaient du néant,
ses crânes t’insultent…
Sonde, fore effrontément
Leur vulnérable tumulte » [8]

Mais je ne te laisserai pas, mon ami, sous le tumulte des bombes de Kiev ou d’ailleurs, dans les larmes des femmes, les cris des enfants et le silence des hommes ; tu le sais il faut être fidèle -aux gamins- à celui qui, écrivait : « Le Bonheur ! Sa dent douce à la mort, … Je sais aujourd’hui saluer la beauté. » [9]

Non, je ne te laisserai pas errer, seul et maudit dans ton jardin d’ombres, j’inclinerai plutôt vers toi l’aile tendre de la poésie car…

Le Bonheur !
Sa dent douce
à la mort…

Lysztéria Valner
Le 4 mai 2022
——————————————————————————————
[1] Péhéo (1961/2020)

[2] Péhéo, Variations sur le Minotaure amoureux, éditions du Clapàs, 2001

[3] Rimbaud : « Et je redoute l’hiver parce que c’est la saison du comfort ! », in Une saison en enfer

[4] Fernand Verhesen (1913/2009)

[5] Ronsard, Dithyrambe à la pompe du bouc d’Etienne Jodelle, poète tragique, in Le livre de folastries à Janot Parisien, 1553

[6] Et c’est à peu près tout, lecteur, ce que j’ai retenu de mes leçons d’orthographe…allez savoir pourquoi ?

[7] Il fera d’ailleurs dix-huit mois de taule pour cela

[8] J. Demaude, in Engrangements, Les Chants de Jane n°3, GJT, 2016

[9] Rimbaud, op.cit
Poésies
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Entretiens d'Auteurs
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vignette Carine Chavanne
Chroniques de lectures
Dominique Ottavi, A tire d’ailes, Bruxelles (Editions Bleu d’encre, 2021)

Dominique Ottavi, poète et chanteur corse, a publié une vingtaine d’ouvrages et composé plus de quinze albums.

La foule des souvenirs qui composent une vie peuplent ce nouveau recueil paru chez Bleu d’encre.
Un long texte passionné, chanté d’une traite, où souffle un grand vent de liberté.

Près de 80 pages sur le ton de l’oralité, sans autres respirations que celles que le lecteur a envie de s’offrir entre images, questionnements, rencontres, expériences et autres moments d’une vie.

Un hymne à Bruxelles, sa « paire d’ailes », presque une déclaration d’amour de la part d’un artiste venu du Sud…

« Bruxelles Capitale/ N’est pas un vain mot/Je suis grisé/Par cette fièvre/Proprement internationale/Qui couve ici/Se développe ici/ M’enveloppe ici…»

« Et toi tu étais cette pitoyable
Chose
Insensible et seule
Mais quand Bruxelles
T’a pris sous les aisselles
Tu t’es mis à voler
Tu t’es pris à voler
Comme tu n’as jamais volé
Et alors ta méditerranée
Est là
mais loin
Puisque si près de toi
Qui sens en toi
Toutes les générations passées
Qui te remontent
Alléluia !
Bruxelles
je me sens d’un coup soutenu
Par des mains
Des bras tendres
Sous les aisselles
Des mains vigoureuses
Des bras sans aucun doute
Glissant sous mes aisselles
Et me sauvant/De quel Danger ?
(…) »

Un texte fort, chantant, parfois déroutant, qui demande autant à être lu qu’écouté à haute voix…

Martine Rouhart
Amanda Gorman, La colline que nous gravissons, édition bilingue trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Lous and the Yakuza, Fayard, littérature étrangère, 2021. 64 pp. 8 €.
CHRONIQUE A GORMAN
Le 20 janvier 2021, Amanda Gorman était invitée à déclamer l’un de ses poèmes The Hill we climb, lors de la cérémonie d’investiture du président Joe Biden : rare et même exceptionnelle intervention d’un texte poétique lors de l’accession au pouvoir d’un homme politique et non des moindres, quand on a bien dû s’habituer aux vivats réservés si souvent aux stars du moment, soit en Amérique à des noms comme Sinatra, Madona ou Lady Gaga, cette dernière étant d’ailleurs conviée ici pour le contentement des électeurs de tous horizons.

Notre poétesse : 22 ans, « fille noire et mince, descendante d’esclaves » a étonné et, nous l’espérons, conquis le public mondial par l’éloquence à laquelle la cérémonie devait forcément donner une aura toute particulière. Ce fut assurément le cas, la jeune fille s’étant révélée aussi convaincante comme récitante que comme auteure.

Son appel à nous relever de nos blessures et à créer un avenir digne, cet appel aux citoyens du monde et pas seulement américains, reposait sur un texte lumineux qui méritait d’être traduit dans un maximum de langues, malgré la faiblesse connue de ces transpositions. Le poème incite d’emblée à renoncer à l’acceptation trop commode d’un monde « juste ainsi fait » : what just is Ins’t always justice, dit-elle en appelant, par ailleurs, à un réveil des consciences, lequel ne doit pas survenir des harangues – la sienne ? – à mieux faire mais appartient parfois à la simple résolution personnelle, complètement spontanée :

Mais, soudain, l’aube nous appartient.
Sans savoir à quoi cela tient, nous agissons
Sans savoir à quoi cela tient, nous avons tenu bon

En même temps, on aura pu noter le recours à des rapprochements et allitérations qui parsèment le texte et sont, ceux-là, intraduisibles, bien évidemment.

Let the globe, if nothing else, say this is true
(…) that even as we tired, we tried
(…) we’ve seen a force that would shatter our
Nation rather than share it.

Ces jumelages de mots très voisins pour la forme mais très opposés quant au fond (tired /tried ; shatter / share etc) sont très caractéristiques de l’écriture de notre poétesse et portent d’autant mieux la valeur d’exhortation qu’elle vise : en même temps, quand elle cite les Ecritures, son « ton » rappelle beaucoup celui de Martin Luther King dans « I have a dream ». Faut-il le dire ? Ce texte pénétrant a donné lieu à une envolée lyrique, sans doute, mais bien plus profondément à un de ces « moments d’incandescence (…) moments où un flot de sagesse s’écoule au rythme des pulsations de notre sang », selon l’avant-propos d’Oprah Winfrey.

Une incursion quasi miraculeuse de la poésie dans le quotidien collectif, semblable mais pour de tout autres raisons au phénomène Rupi Kaur, poétesse du Penjab, elle aussi traduite désormais dans « toutes les langues ».

Pierre Guérande
Philippe Colmant & Philippe Leuckx, Frères de mots, Le Coudrier, 2022, 101 p., 18,00€

CHRONIQUE Eric Alard
Si les ouvrages écrits à quatre mains ne sont pas rares, il est moins fréquent que des poètes se réunissent pour partager leurs mots dans un espace verbal aimantant par la limaille des vers leurs sensibilités poétiques.

Avec Frère de mots, Philippe Colmant et Philippe Leuckx, l’un, « promu traceur d’aube », l’autre, « ravaudeur de rêves », font résonner leur poésie ; ils donnent leurs champs magnétiques de l’amitié.

Nous nous comprenons

À demi-mot,
À mots couverts,

À mots tus.

Nous parlons couramment
Le silence.

Le recueil, agrémenté de photos de Philippe Colmant, s’ouvre de part et d’autre sur des métaphores de labours, de semaison et de pain partagé, d’arbres aussi…

Les singularités d’écriture des deux poètes se (con)fondent à mesure qu’ils cheminent ensemble. Leur « sang des mots / petites pulsations / de vie » se font encre commune, comme lors de ces poignets entaillés et joints à la faveur d’un serment d’amitié.

Loin de nous les jours ras
Où nous allions d’errance
Un bandeau sur les yeux
Et la migraine au cœur.

Au fil de la découverte de leurs pages complices, on ne sait plus qui parle, tant leurs voix viennent à s’assembler en un chœur commun. Sur cette portée partagée, « dans cette soie / feutrée / des échanges », tout peut se dire, mieux, plus clairement, avec plus de force, mais toujours sur le ton de la confidence.

L’amitié éclaircit, soulage et soutient, lève les craintes, allège et élève, rempare et fortifie contre le temps, « les aléas, la fatigue ». Elle rend, loin de la solitude, parfois mortifère, meilleurs les amis.

De poème en aveu,
Je te lis, te relis
Et tes mots portent voix
En écho de montagne
Rendant de l’amitié
Sa belle tessiture.

La promenade entamée à deux, libres dans leurs pas mais d’un cœur assuré, élargit l’horizon à « l’autre carte du monde » que trace l’ami poète.

Si elle n’a pas de but avoué, sinon d’aller plus loin, plus profond dans leurs individualités renforcées, elle se fait dans une allée de poèmes qui, de leurs feuillages conjoints, protège des intempéries, des épreuves de l’existence.

Pas étonnant dès lors que les derniers poèmes de cette équipée poétique se hissent sur les ailes d’un oiseau qui, de son chant tonique et confraternel, polarise les notes de l’entente, fait entendre sa réconfortante petite musique de vie.

Ton amitié m’a élevé aux nuages
Tes mots
Ta présence
Nous nous habillons
De ces papillons
Tendres.

Éric Allard
Le Grenier en Scène
Dans cette nouvelle rubrique, « Le Grenier en Scène », vous pourrez retrouver chaque mois le résumé des séances de lectures mensuelles tenues par le GJT. Une occasion de découvrir nos poètes et chansonniers vous présentant leurs œuvres parce que si la poésie ça se lit, ça se dit et ça se chante aussi !
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Grenier Jane Tony_Grenier en Scene_Octobre_Vignette_5
Du temps jadis
John Keats
Texte original

Bright star, would I were steadfast as thou art--
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.

Traduction

Étoile lumineuse, puissé-je être immobile comme toi,
Non pas solitaire, resplendissant au-dessus de la nuit,
Les yeux toujours ouverts,
Veillant avec patience, tel un ermite de la Nature,
Observant les eaux mouvantes à leur tâche sacrée
De purification des hommes,
Ou encore contemplant la neige fraîchement
Tombée sur les monts et les bois,
Mais plutôt, toujours immobile, immuable,
Assoupi sur le sein fleuri de ma bien-aimée
Pour ressentir à jamais son doux mouvement,
Éveillé pour toujours dans une douce insomnie,
Encore et encore à l'écoute de sa tendre respiration ;
Et vivre ainsi toujours, – ou sinon m'évanouir dans la mort.
Poésies au Grenier
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Vignette Poésies au Grenier - Tristan Corbière
PARUTIONS
Xavier Frandon
Xavier Frandon, Fiefs, Du Cygne, 29.3.2022, 60 p., 10,00€
Taras Chevtchenko
Taras Chevtchenko, Notre Âme ne peut Pas Mourir (Avant-propos : André Markowicz ; Traduction : Guillevic), Seghers, 05.5.2022, 128 p., 14,00€
Tao Yuanming
Tao Yuanming, Œuvres complètes (poèmes présentés, traduits et annotés par Philippe Uguen-Lyon), Les Belles Lettres, 15.4.2022, 29,50€ prix éditeur
Sophie Loizeau
Sophie Loizeau, Les Épines rouges, Le Castor Astral, avril 2022, 136 p., 12,00€
Serge Noël
Serge Noël, Les éléphants traverseront les fenêtres du matin - poèmes enragés, L’Arbre à paroles, avril 2022, 145 p., 15,00€
Paul Eluard
Paul Eluard, Lettres de jeunesse, Seghers, 21.4.2022, 256 p., 15,00€
Pascal Leclercq
Pascal Leclercq, Dans un pays pourtant phénoménal, L’Herbe qui tremble, avril 2022, 89 p., 15,00€
Pierre Dancot
Pierre Dancot, Le bannissement, L’Arbre à paroles, mai 2022, 72 p., 11,00€
Louis Aragon
Louis Aragon, Les yeux d’Elsa, Seghers, 21.4.2022, 160 p., 14,00€
John Milton
John Milton, Paradis perdu. Paradis reconquis (Paradis perdu : Introduction, traduction et notes de Pierre Messiaen/Paradis reconquis : Étude critique, traduction et notes de Jacques Blondel, Préface de David Perrin o.p.), Les Belles Lettres, 08.4.2022, 792 p., 27,00€ à la Fnac, 55,00€ chez l’éditeur…chercher l’erreur !!!
Karel Logist
Karel Logist, Tout est loin, L’Herbe qui tremble, avril 2022, 120 p., 16,00€
Jacques Darras
Jacques Darras, Le chœur maritime de la Maye, Le Castor Astral, mai 2022, 150 p., 18,00€
Gérard Macé
Gérard Macé, Tambours debout, Le temps qu’il fait, avril 2022, 96 p., 18,00€
Etienne Faure
Etienne Faure, Vol en V, Gallimard, 19.5.2022, 144 p., 16,00€
Gérard Titus-Carmel
Gérard Titus-Carmel, Travers du temps, Tarabuste, 14.4.2022, 16,00€
Daniel Kay
Daniel Kay, Un peigne pour Rembrandt et autres fables pour l’œil, Gallimard, 19.5.2022, 112 p., 12,50€
Dominique Massaut
Dominique Massaut, Lieux, Liens, Langues, L’Arbre à paroles, avril 2022, 466 p., 20,00€
Claude Donnay
Claude Donnay, Pourquoi les poètes n’ont jamais de ticket pour le paradis, L’Arbre à paroles, mai 2022, 110 p., 14,00€
CANTIQUE
Anonyme, Le Cantique des cantiques/ L’Ecclésiaste (traduction : Ernest Renan), Gallimard, 07.4.2022, 80 p., 3,50€
Bruno Doucey
Bruno Doucey & Robert Lobet, Peindre les mots, Bruno Doucey, 05.5.2022, 144 p., 29,50€
Bernard Chambaz,
Bernard Chambaz, e bientôt muet, Flammarion, 04.5.2022, 152 p., 18,00€
Anna Ayanoglu
Anna Ayanoglu, Sensations du combat, Gallimard, 19.5.2022, 88 p., 13,00€
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Anne-Marielle Wilwerth
Anne-Marielle Wilwerth, Vivre au plus près (Préface : Francis Gonnet), Du Cygne, 23.3.2022, 58 p., 10,00€
#TeamRoomCom,
#TeamRoomCom, Si maman si, Leduc, 10.5.2022, 208 p., 6,90€
Roxana Paez
Roxana Paez, Impasse de la Baleine, Le Temps des cerises, 22.4.2022, 150 p., 17,00€
Évènements
J’aurai le plaisir d’animer la première de Mots&Musique.
Au menu : La pianiste compositrice Myriam Alter
L’écrivain Vincent Engel
Pour Shema Adonai, dont il a écrit le livret, un oratorio composé par Gaston Compère
Et pour son roman, Les vieux ne parlent plus, Ker éditions, 2020.
Quand ? Le lundi 16 mai à 18h.
Où ? AEB -Association des Écrivains belges de langue française, 150 chaussée de Wavre, 1050 Bruxelles
Réservation indispensable : a.e.b@skynet.be - +32 (0)2 512 36 57
http://www.myriamalter.com/
https://www.vincent-engel.com/shemaadonai
http://www.kerditions.eu/librairie/tranches-de-vie/les-vieux-ne-parlent-plus/
Alexandre
alexandre.millon@belgacom.net
https://www.alexandremillon.com/accueil
♪♫•*¨*•.¸¸,❤️ Alexandre Millon
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♪♫•*¨*•.¸¸❤️
M JOIRET
Capture d’écran 2022-05-06 à 19.21.59
EVENEMENT - projet saisons herrmannhonoraire
ÉVÈNEMENT PRIX AEB Concours120ans
Midi-De-La-Poésie
Cotisations
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