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Avril

Déjà les beaux jours, – la poussière,
Un ciel d’azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs ; –
Et rien de vert : – à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !

Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
– Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l’eau.

Gérard de Nerval, Odelettes
Agenda
FOND EX-LIBRIS MENORAH
Edito
La poésie doit être faite par tous…

« La poésie doit être faite par tous.
Non par un. Pauvre Hugo !
Pauvre Racine ! Pauvre Coppée !
Pauvre Corneille ! Pauvre Boileau !
Pauvre Scarron ! Tics, tics, et tics. »
Lautréamont, in Poésies II, 1870

Par tous, à commencer par vous !

Et comme chaque mois, Poètes, c’est vous qui faites cette revue et son intérêt en tous cas.

Vous qui nous livrez vos « conscience(s) et (leurs) rythme(s) de chair », comme l’écrivait Césaire. [1]

Alors, lisez les textes que Philippe Leuckx et Parme Ceriset [2] nous livrent comme en échos douloureux aux temps présents.

Oui ! Lisez les vers superbes que nous offrent Dominique Aguessy, Philippe Colmant, Pierre Guérande [3] et tant d’autres. Ils sont encore une quinzaine ce mois-ci à vous avoir écrit !

Alors, lisez !

Car comme l’écrivait René Daumal : « Le poème qui n’est pas écouté devient un œuf pourri ». [4]

Par tous, non par un ! Tics, tics, et tics. Tout est là !

Foin des manies de plumes et des tics d’écrivains, de leurs noms à tétrasyllabes qui lassent plus que le temps. Tics, tics, et tics ! Tout est là.

Vous ne lirez plus ni Hugo, ni Racine, ni Coppée, ni Corneille, ni Boileau, ni Scarron…pauvre de vous !

Quoi, vous ne savez toujours pas quoi lire ?

Alors laissez-vous guider par les chroniques de lecture de Martine Rouhart, Viviane-Tâm Laroy et Thierry-Pierre Clément qui vous disent ce que leur ont évoqué les recueils, « Fragile », « Au confinement des mondes » et « Ni de sang, ni de sens » de Jacqueline Gilbert, [5] Roland Devresse et Florence Noël.

Ni de sang, ni de sens, recueil commémoratif des attentats de Paris et de Bruxelles que publie notre Grenier en édition spéciale à votre revue de poésie préférée, dont je n’entends dire -pour l’instant- que du bien, ce qui veut dire qu’il se lit, qu’il est lu !

Mais pas encore assez !

Alors n’hésitez pas à le demander auprès de votre « rédac’-chef » bien-aimé, « baba_aidara@hotmail.com », il est accessible au prix de 8,00€ (10,00€ avec les frais de port) et nous permet ainsi de financer nos activités et réalisations, c’est-à-dire de mettre votre travail en lumière, Vous, poètes de tous horizons.

De tous horizons et, hasard du calendrier, ni voyez pas malice de ma part, en ce mois de ramadan 2022,[6]dans la rubrique PoésieS au Grenier, Renée Wohlmuth vous donne lecture d’un compendium de poésie soufie [7] tirée, pour l’essentiel, de l’œuvre de l’immense poète et mystique turco-afghan de langue persane Djalal al Din Rûmî (1207/1273), le « fondateur » de l’ordre Mevlevi plus connu en occident sous son nom de « derviches tourneurs ». À écouter en boucle ou non, qu’on soit derviche ou pas.

À écouter toujours, notre Grenier en Scène avec des prestations tout à fait remarquable de Rose-Marie François -qui nous était venue de Liège- et de Stéphane Vanvinkenroye qui vous révèle l’authentique de l’esprit poétique bruxellois. Stéphane qui était souffrant dernièrement, à qui je pense et témoigne ici ma particulière affection et que l’on embrasse chaleureusement du fond de notre Grenier.

Un grenier où les poètes comptent autant que la poésie, voilà ce que voulait Péhéo et ce que nous essayons de poursuivre tant bien que mal.

Voilà pourquoi ce mois nous ne diffuserons pas d’entretien d’auteur car l’autrice -en l’occurrence- que nous devions recevoir pour Bas les masques a été frappée par un deuil quelques jours avant la date de l’interview que nous avons dû reporter pour des raisons que tout le monde comprendra sans peine. Ici, au Grenier, qu’elle sache que nous nous associons à la sienne.

Un grenier où nous retrouverons le samedi 23 avril prochain, Marguerite Marie James qui recevra Carine Chavanne pour « Perséides », le n°31 de notre collection des Chants de Jane, paru le mois dernier.

Et puis en seconde heure de programme, comme chaque mois, éternel recommencement dont ne dois jamais sortir deux fois la même rose disait Nerval, [8] ce sera à vous, Tous, de venir vous mêlez de poésie. Car elle reste affaire de tous…

Tics, tics et tics…
Lysztéria Valner
Le 09 avril 2022

———————————————————————
[1] A. Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Présence Africaine, 1983, réédition 2008.

[2] Toute neuve greniériste et distinguée lauréate du prix Marceline Desbordes-Valmore 2021, décerné par la Société des Poètes Français, pour son recueil Femme d’eau et d’étoiles, publié par une maison d’édition belge, les éditions Bleu d’Encre de l’ami Claude Donnay et préfacé par un greniériste de renom en la personne, non moins amicale, de Patrick Devaux.

[3] Qui fait son retour parmi nous

[4] R. Daumal, Les Dernières Paroles du Poète, in Le Contre-Ciel, Gallimard, 1970

[5] Qui, elle aussi, nous a rejoint récemment, tout comme Éric Allard que l’on salue au passage.

[6] Alors toujours inquiet pour cette intégration qui ne se fait pas ? D’après Google, vous êtes poète, tous les musulmans croient qu’ils sont en l’an de grâce 2022 et tous ceux qui ont le calendrier grégorien pour référent admettent sans peine que ramadan est un mois comme un autre, quelque part entre juillet et juin, disons…mais comme un autre, j’vous dis !

[7] Le soufisme est l’approche, interne, plus spécifiquement mystique et spiritualiste de l’islam.

[8] « Le premier qui a comparé une femme à une rose c’était un poète, le second un imbécile. »
Poésies
Si vous ne parvenez pas à lire les poèmes, veuillez ouvrir la NRE dans votre navigateur et ils vous seront accessibles. Pour cela cliquez sur "View this in your browser.

Entretiens d'Auteurs
En raison d’un impondérable nous ne sommes pas en mesure de diffuser votre rubrique Bas les Masques ce mois-ci. Nous vous retrouverons pour un nouvel entretien d’auteur le mois prochain.
Chroniques de lectures
Jacqueline Gilbert, Fragile…, éd Baudelaire, 2020
J. GILBERT
Malgré les tristesses au cœur, comme la perte d’êtres chers, amie, père, compagnon de route, « voile de tristesse/En nos âmes désormais », en dépit du monde comme il va souvent mal, Jacqueline Gilbert célèbre la vie, aussi bien au cours de ses jours que dans ses nombreux écrits (nouvelles, romans, poésie et textes courts).

Malgré l’absence, ce « vertige qu’il nous faut surmonter » et le manque, « Alors tes bras me manquent/ (…) /Et je suis en attente/ De nos émerveillements ». En dépit du temps qui passe si vite et de ce temps qui reste, rétréci, « Je ne dirai pas : je n’ai pas peur/Qui ne l’a devant l’inconnu ?/Quand il me faudra prendre l’ascenseur/De moi on dira : elle a vécu… ».

Son enthousiasme, ses espoirs et ses envies toujours vifs se lisent dans ses textes pleins de fraîcheur, fluides et rimés, ils se voient aussi par la multitude de points d’exclamation qui les scandent « Alors, passe vite l’hiver/Car je veux encore rêver/A cette douceur de l’air/Et au printemps retrouvé ! »(…) « Une aube bénéfique/Eclaire mon univers/Et c’est un peu magique…/J’ai la tête à l’envers ! »

L’on devine ci et là des révoltes, des incompréhensions, devant par exemple les contraintes du « confinement », ces jours qui tous, ressemblaient à de longs dimanches au temps immobile.

Mais c’est l’amour, toujours revigorant, qui occupe la plus grande place, par-delà les destins. Et aussi, les plaisirs infinis du petit matin et les souvenirs, « Les souvenirs sanglots/Les souvenirs caresse… » qui défilent, l’habitent, lui font revivre la douceur.

Un recueil où la mélancolie est très présente, sans être jamais triste.

« Une voix, des lèvres, et puis des mains
Avec la vie refaire un tour
Et peu importent les lendemains !
Tu est mon plus joli détour »



Martine Rouhart
Roland Devresse, Au confinement des mondes, éditions du Sapin, 2021, 85 p., 10,00€
RECENSION TÂM LAROY
Notre auteur se donne un défi de taille : partager avec nous ses ressentis de cette période que nous traversons tous, à savoir de « gestion » du virus qui nous hante depuis deux ans, le COVID 19.

Celui-ci habite en Belgique et perçoit cette morbidité caractéristique, selon lui, de l’ « occident ». Cette dernière étant déjà latente et qui n’a fait que se renforcer par les mesures, les discours de contraintes et de mise en/à ordre d’une certaine sécurité comme le résume la citation sur la couverture du dos de l’ouvrage : « Le dispositif sanitaire a enfin réalisé le vieux rêve des hygiénistes. Ils ont aseptisé le monde. Asséché la vie. Nos gestes sont comme mutilés ».

Si vous vous arrêtez là, vous aurez l’impression de lire un énième texte de contestation du COVID-19 comme vous en avez découvert dans les médias.

En plus du rythme caractéristique de cette écriture et du sens de la formule qui illustrent si bien cette ambiance vide et destructrice de la société qu’il dénonce, vous y trouverez tous les ingrédients pour respirer au-delà des chutes, recommencer malgré les déceptions et tourner les pages jusqu’à la fin du recueil (p.67) :

« Vois le feu s’étendre sur la plaine
au dos murmure du vent
venu par la vallée.

Vois le ciel en étoile s’agacer
des tristes scintillements
où l’univers se traîne

Vois cet empire qui n’en
fini pas de s’effondrer
le vent sait qu’il est doux
de toujours recommencer. »

Sa démarche révèle avant tout la fragilité de nos modes de vie singuliers face aux dangers déclarés de manière structurée et structurante. Nous nous sommes tous construits autour d’histoires, d’habitudes et de désirs qui s’évaporent devant des réalités qui nous « tombent » dessus.

« Au confinement des mondes », est un titre évocateur, non pas seulement des « confinés du COVID » mais aussi de fin de nos mondes, à défaut de fin du monde.

Il laisse planer une énorme tristesse, une fatalité, le poids des choses et du collectif qu’un individu ne peut maîtriser malgré le cheminement de toute une vie, p.30: « Comme il est beau d’épouser autant de fatalité. De laisser au hasard la dignité de ses conspirations. Au vide de ses vertiges. Au néant de ses ivresses. A l’eau du petit bain ses clapotements puérils. Nager avec le courant. Nager contre le courant, c’est toujours au final le courant qui décide.
On finit toujours par se noyer. »

Et c’est cette fatalité, ce mouvement de balancier sans issue, qui rend ce texte intéressant, comme une victoire sur les caricatures des discours ambiants autour de cette expérience contemporaine.

Viviane-Tâm Laroy
Florence Noël, Ni de sang, ni de sens – Chants pour Paris 13 novembre 2015 & pour Bruxelles 22 mars 2016, Nouvelle Revue des Elytres, édition spéciale, n° 2, GJT, mars 2022, 36 p., 8,00€
Recension Florence Noël, Ni de sang, ni de sens
Comment mettre des mots sur la barbarie, comment exprimer ce qui nous laisse sans voix ?

Florence Noël y parvient par les poèmes de Ni de sang, ni de sens (suivi de La nuance de sable), rassemblés dans une édition spéciale de la Nouvelle Revue des Élytres. Par ces poèmes qu'elle intitule "Chants", dédiés aux victimes des attentats de Paris en 2015 et de Bruxelles en 2016, mais aussi de Madrid en 2004, et des innombrables victimes des attentats perpétrés à Bagdad (ville du monde la plus touchée par les attentats islamistes, nous précise l'auteure), Florence Noël partage avec le lecteur un ressenti extrêmement douloureux mais sans lourdeur ni complaisance morbide, avec sobriété et justesse. Une dignité du cœur, simplement l'humaine fraternité.

Elle arrive aussi, du creux de l'abîme, à toucher l'espérance - " (peu l'osent encore)", écrit-elle. Du plus profond de ces ténèbres, la poète ose écrire : "je suis douée de joie", et de ce fait elle replace le curseur dans l'axe central et invisible du monde. Quelle beauté, ainsi, dans ces vers : "pèse, je te prie / ma chance de sauver / une chair / un esprit / un souffle / des enfers / où le monde vaque / alors qu'au dehors / la beauté sidère mon regard".

Merci à Florence Noël pour ces chants d'humanité.

Thierry-Pierre Clément
Le Grenier en Scène
Dans cette nouvelle rubrique, « Le Grenier en Scène », vous pourrez retrouver chaque mois le résumé des séances de lectures mensuelles tenues par le GJT. Une occasion de découvrir nos poètes et chansonniers vous présentant leurs œuvres parce que si la poésie ça se lit, ça se dit et ça se chante aussi !
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Grenier Jane Tony_Grenier en Scene_Octobre_Vignette_5
Du temps jadis
Sophie d'Arbouville
L'ANGE DE POÉSIE:

Éveille-toi, ma sœur, je passe près de toi !
De mon sceptre divin tu vas subir la loi ;
Sur toi, du feu sacré tombent les étincelles,
Je caresse ton front de l'azur de mes ailes.
À tes doigts incertains, j'offre ma lyre d'or,
Que ton âme s'éveille et prenne son essor !...
Le printemps n'a qu'un jour, tout passe ou tout s'altère ;
Hâte-toi de cueillir les roses de la terre,
Et chantant les parfums dont s'enivrent tes sens,
Offre tes vers au ciel comme on offre l'encens !
Chante, ma jeune sœur, chante ta belle aurore,
Et révèle ton nom au monde qui l'ignore.

LA JEUNE FEMME:
Grâce !.. éloigne de moi ton souffle inspirateur !
Ne presse pas ainsi ta lyre sur mon cœur !
Dans mon humble foyer, laisse-moi le silence ;
La femme qui rougit a besoin d'ignorance.
Le laurier du poète exige trop d'effort...
J'aime le voile épais dont s'obscurcit mon sort.
Mes jours doivent glisser sur l'océan du monde,
Sans que leur cours léger laisse un sillon sur l'onde ;
Ma voix ne doit chanter que dans le sein des bois,
Sans que l'écho répète un seul son de ma voix.

L'ANGE DE POÉSIE:
Je t'appelle, ma sœur, la résistance est vaine.
Des fleurs de ma couronne, avec art je t'enchaîne :
Tu te débats en vain sous leurs flexibles nœuds.
D'un souffle dévorant j'agite tes cheveux,
Je caresse ton front de ma brûlante haleine !
Mon cœur bat sur ton cœur, ma main saisit la tienne ;
Je t'ouvre le saint temple où chantent les élus...
Le pacte est consommé, je ne te quitte plus !
Dans les vallons lointains suivant ta rêverie,
Je prêterai ma voix aux fleurs de la prairie ;
Elles murmureront : « Chante, chante la fleur
Qui ne vit qu'un seul jour pour vivre sans douleur. »
Tu m'entendras encor dans la brise incertaine
Qui dirige la barque en sa course lointaine ;
Son souffle redira : « Chante le ciel serein ;
Qu'il garde son azur, le salut du marin ! »
J'animerai l'oiseau caché sous le feuillage,
Et le flot écumant qui se brise au rivage ;
L'encens remplira l'air que tu respireras...
Et soumise à mes lois, ma sœur, tu chanteras !

LA JEUNE FEMME:
J'écouterai ta voix, ta divine harmonie,
Et tes rêves d'amour, de gloire et de génie ;
Mon âme frémira comme à l'aspect des cieux...
Des larmes de bonheur brilleront dans mes yeux.
Mais de ce saint délire, ignoré de la terre,
Laisse-moi dans mon cœur conserver le mystère ;
Sous tes longs voiles blancs, cache mon jeune front ;
C'est à toi seul, ami, que mon âme répond !
Et si, dans mon transport, m'échappe une parole,
Ne la redis qu'au Dieu qui comprend et console.
Le talent se soumet au monde, à ses décrets,
Mais un cœur attristé lui cache ses secrets ;
Qu'aurait-il à donner à la foule légère,
Qui veut qu'avec esprit on souffre pour lui plaire ?
Ma faible lyre a peur de l'éclat et du bruit,
Et comme Philomèle, elle chante la nuit.
Adieu donc ! laisse-moi ma douce rêverie,
Reprends ton vol léger vers ta belle patrie !
L'ange reste près d'elle, il sourit à ses pleurs,
Et resserre les nœuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s'était retirée.
En vain elle résiste, il triomphe... il sourit...
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.

Extrait de: Poésies et nouvelles (1840)
Poésies au Grenier
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Poesie Soufie
PARUTIONS
Pierre Coran
Pierre Coran, Mosaïques pour le jour qui vient,
L’Arbre à paroles, mars 2022, 86 p., 12,00€
Pierre Gilman
Pierre Gilman, Où le poème, le Taillis Pré, mars
2022, 103 p., 15,00€
Sébastian Poulain
Sébastian Poulain, Une petite
(longue) déclaration, Frison-Roche Belles-Lettres, 09.3.2022, 192 p., 17,00€
Pascale Senk
Pascale Senk, Ciel changeant – haïkus du jour et
de la nuit, Leduc, 09.3.2022, 192 p., 15,90€
Marjorie Thilly
Marjorie Thilly, Poésie en dentelle, Du Cygne, 14.3.2022, 80 p., 12,00€
Pasca Thomas
Pascale Thomas, Une odeur
d’oiseaux chantants, Cheyne, 14.3.2022, 64 p., 17,00€
Marcelle Pâques
Marcelle Pâques, Le cœur en balade, Bleu d’Encre,
mars 2022, 48 p., 12,00€
Marc Dugardin
Marc Dugardin, Psaume,
passant, Le Chat Polaire, mars 2022, 82 p., 12,00€
Louise Labé
Louise Labé, Œuvres (édition : Michèle Clément & Michel
Jourde, avant-propos : Natalie Zemon Davis), Flammarion, 20.4.2022, 416 p., 7,40€
Laura Vazquez
Laura Vazquez, Vous êtes de moins
en moins réels – Anthologie 2014-2021, Points, 04.3.2022, 336 p., 8,90€
Laura Lutard
Laura Lutard, Au bord du bord, Bruno Doucey,
07.4.2022, 80 p., 13,00€
Laurence Vielle
Laurence Vielle, Zébuth ou l’histoire ceinte suivi de
L’Imparfait, Espace Nord, mars 2022, 240 p., 9,00€
Joâo Cabral De Melo Neto
Joâo Cabral De Melo Neto, Poèmes choisis (traduction et
Préface : Mathieu Dosse), Gallimard, 07.4.2022, 112 p., 12,50€
Lana Del Rey
Lana Del Rey, Violette sur l’herbe à
la renverse (traduction : Aurore Vincenti & Cécile Coulon), Seuil, 04.3.2022, 160 p., 18,00€
.
Annie Préaux
Annie Préaux, Pierres de mort, Le Coudrier,
avril 2022, 58 p., 18,00€
Jack Kerouac
Jack Kerouac, Mexico City Blues (traduction : Pierre Joris,
Préface : Yves Buin), Gallimard 07.4.2022, 272 p., 10,60€
Giuseppe Conte
Giuseppe Conte, Je t’écris de
Bordeaux – Blessures et refleurissements (traduction : Christian Travaux), Arfuyen,
07.4.2022, 240 p., 18,50€
Florence Noël, Ni de sang, ni de sens
Florence Noël, Ni de sang, ni de sens – Chants pour Paris 13 novembre 2015 & pour Bruxelles 22 mars 2016, Nouvelle Revue des Elytres, édition spéciale, n° 2, GJT, mars 2022, 36 p., 8,00€
Danielle Bassez
Danielle Bassez, Contre-chant,
Cheyne, 14.3.2022, 192 p., 23,00€
Antoine Mouton
Antoine Mouton, Les Chevals
Morts, La Contre Allee, 04.3.2022, 64 p., 6,50€
Carine Chavanne, Perséides
Carine Chavanne, Perséides, Les Chants de Jane, n°31, GJT,
mars 2022, 24 p., 5,00€
Arnaud Delcorte
Arnaud Delcorte, Lente dérive de sa lumière,
L’Arbre à paroles, mars 2022, 126 p., 14,00€
Camille Munoz
Camille Munoz, L’amour est une
valse, Frison-Roche Belles-Lettres, 09.3.2022, 192 p., 17,00€
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A.Laila & J-F Ravagnan, Murs innocents, Midi de la Poésie, mars 2022, 46 p., 10,00€
Évènements
EVENEMENT - projet saisons herrmannhonoraire
Isabelle Bielecki, Les rescapés de l’aube, Le Coudrier, mars 2022
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Carino Bucciarelli, Petites fables destinées au néant, Traverse, mars 2022
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Midi-De-La-Poésie
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