TITRE+GRENIER
MENU NRE 48

Juin

Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.

Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.

Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
L’aube fait un tapis de perles aux sentiers,
Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.

Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.

Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés.

La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
Et son oeil est humide et sa joue est vermeille,
Et son âme a senti les lèvres de l’amant.

O rougeur, volupté de la Terre ravie !
Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie,
Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !

Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
Par essaims éperdus ses songes envolés
Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
Des étés sans ombrage et des désirs troublés.

Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !

Charles Leconte de Lisle, Poésies diverses

Agenda
AFFICHE JUIN 2022
Edito
Le soir dit seul ce qu’a été le jour !



« La vita el fin, e ’l dí loda la sera. »[1]
Francesco Petrarca,
Canzoniere, Sonetto 23, v.31



Ainsi déjà s’achève notre saison et tombe le rideau sur la scène de votre Grenier.

Une saison poétique se termine et -comme la vie en sa fin seule dit ce qu’elle fût- nous espérons la clôturer de la manière la plus flamboyante -la seule qui vous convienne- qui soit.

Mais avant il me faut vous remercier, vous, Poètes, qui faîtes la richesse de cette revue et de notre Grenier.

Et il me faut également remercier toutes celles et tous ceux qui concourent à la réalisation de nos activités et productions : La Fleur en Papier Doré, Be.Brusseleir, Shirah G., Loïc B., Marie-Louve B., Florence N., Sonja K., Aliya A. ; les auteurs et autrices publiés ou reçus cette saison, à savoir : Thierry-Pierre Clément, Jean-Louis Van Durme, Patrick Devaux, Marcel Peltier, Jean Luc Werpin, Carine Chavanne, Parme Ceriset, Florence Noël, Dominique Aguessy, Lisette Lombé, Karel Logist & Arnaud Delcorte ; nos chroniqueurs et chroniqueuses : Viviane-Tâm Laroy, Martine Rouhart, Pierre Guérande et Éric Allard. À toutes et tous je veux dire et redire, ici, mon immense gratitude.

Seul le soir, comme vous le voyez, nous dit ce qu’a été le jour et nous espérons qu’il vous fût riche et agréable.

Mais le jour n’est pas encore complètement passé et la nuit n’est pas encore tout à fait descendue sur notre Grenier.

Avant la trêve estivale nous aurons encore le plaisir de recevoir Arnaud Delcorte autour de « Lente dérive de sa lumière » ; ce sera le samedi 18 juin prochain avant une deuxième partie de séance explosive où nous terminerons en chanson avec vous et le meilleur des espoirs belges (Yalia, Alyssa, Nima & Joras) en Rythm & Blues, Soul & Jazz, mais Chut, c’est une surprise…

Et d’ici-là et comme chaque mois, votre revue de poésie préférée vous propose les textes d’une vingtaine de nos poètes, une interview des plus stimulantes du très grand poète liégeois d’origine spadoise, Karel Logist qui est venu le mois dernier nous présenter ses deux derniers recueils « Soixante-neuf selfies flous dans un miroir fêlé » et « Tout est loin », la chronique de lecture que Viviane-Tâm Laroy consacre à « L’Endormi » de Paul Gourdon, celle de Martine Rouhart concernant « Le cœur en balade » de Marcelle Pâques et la mienne au sujet des « Mouvances de plumes » des consorts Rouhart et Devaux.

Vous aimez la poésie ? Alors écoutez la lecture que donne Florence Noël de « La maison morte et autres poèmes » du très grand poète grec aujourd’hui disparu, Yànnis Ritsos (1909/1990) et regardez nos poètes dans le cinquième opus du Grenier en Scène.

Enfin pour faire vos bagages, nous vous avons préparé un large tour d’horizon des dernières parutions en poésie francophone…de quoi vous faire patienter tout l’été.

Et nous, nous vous reviendrons début septembre pour lancer notre nouvelle saison qui débutera officiellement lors de notre séance de reprise qui aura lieu le samedi 17 septembre.

Et, moi (moi, qui était le plus fier, Jacques !) je ne vous parlerai pas de moi mais du destin des roches amoureuses

LA ROCHE AMOUREUSE

L’exode a pris fin et la route
est une roche amoureuse

Oui nous avons enterré le jour assassiné
et revêtu les vents du malheur
mais demain nous secouerons les troncs des palmiers
demain nous laverons le dieu émacié
dans le sang de la foudre
et nous tendrons des fils ténus
entre nos paupières et la route.[2]

Bel été,
Lysztéria Valner
Le 6 juin 2022
—————————————————————————————
[1] « Le soir dit seul ce qu’a été le jour » est la traduction française de ce vers proposée par René de Ceccatty, in Canzoniere, Gallimard, 2018

[2] Adonis, in Chants de Mihyar le Damascène, Gallimard, 2002
Poésies
Si vous ne parvenez pas à lire les poèmes, veuillez ouvrir la NRE dans votre navigateur et ils vous seront accessibles. Pour cela cliquez sur "View this in your browser.

Entretiens d'Auteurs
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Vignette Karel Logist
Chroniques de lectures
Marcelle Pâques, Le cœur en balade, Bleu d’encre, 2022, préface de E Allard, illustrations de Catherine Hannecart

L’auteure aime à dire et écrire combien sont importants pour elle les bonheurs simples. Elle y croit, et cela donne sens à sa vie. Marcelle accorde une attention aigüe à toutes ces joies infimes qu’il suffit de cueillir pour peu que l’on daigne s’y pencher. Elle célèbre l’amour de la vie comme elle est, comme elle va…
Une perception de l’existence qui demande de prendre ce qui nous arrive avec une certaine douceur. Qui demande aussi de la volonté.

Cela ne l’empêche pas d’ailleurs de montrer le monde sous ses aspects les plus tristes et pathétiques.

«Le monde est dérision
Kafkaïen, drolatique
Si nous détricotions
L’écharpe pathétique »

Mais toujours, ils sont évoqués avec un souffle de légèreté … Comme lorsqu’elle décrit métaphoriquement cette scène d’hôpital :

« Le temps
Cet escogriffe maladroit
S’allonge et prend ses aises
le vol d’une mouche
le sourire d’une blouse blanche
Le bouscule un peu
Si peu… »

Une petite musique de rébellion souvent court entre ses lignes. Et l’humour : n’est-ce pas aussi une forme de résistance au pire ?
L’écriture répare les blessures ou du moins, les adoucit.

Mais ce qui revient le plus et chante à nos cœurs, ce sont les mots comme « espoir, confiant, bonheur,… ».

Un recueil au ton joyeux, à goûter en ces temps brouillés aux lendemains incertains.



Martine Rouhart
Patrick Devaux & Martine Rouhart, Mouvances de Plumes, Le Coudrier, 2022. 65 p., 16,00€
RECENSION VALNER
« Je te salue/…/
Oiseau des fées
Oiseau de feu oiseau des rues
/…/
Je te salue
/…/
Et te fais cadeau d’avance
Du mégot de ma vie
Afin que tu renaisses
Quand je serai mort
Des cendres de celui qui était ton ami »
J.Prévert, Salut à l’oiseau, in Paroles, 1946

C’est un petit opus heureux et délicat, comme l’été qui s’annonce, que nous livrent les plumes enjouées de Martine Rouhart & Patrick Devaux.

L’occasion pour nous de nous (ré)interroger sur l’engouement actuel pour les œuvres poétiques écrites à quatre mains ?

Serait-ce que l’économie du poème est si mal en point, qu’en quelque sorte, on nous en vende deux pour le prix d’un ? Ou que les poètes étant enfants de Paresse, un demi-recueil, c’est déjà beaucoup leur demander ? Ou enfin, que c’est l’esprit du siècle (« le deux (ou plus) en un) qui nous vaut cet attrait ?

Peut-être cela joue-t-il aux marges, mais je crois qu’il y a -et c’est heureux- bien plus à y voir, y trouver et en retirer de et pour l’époque.

En effet, l’on date de -3.000 les traces des premiers poèmes en respons -comme l’on disait autrefois- que l’on ait conservé dans les fameux « Dialogues » ou Adamanduga de la littérature sumérienne. Le regretté Pierre Becq [1] a, pour sa part, livré la traduction française de plus d’une centaine de chansons dialoguées de la Grèce ancienne. [2]

Bref, très ancien est le genre de la joute poétique, des aubes de l’humanité que j’ai évoqué, aux jeu-parti et tenson médiévaux, ou, aujourd’hui encore, aux chjama e respondi des poètes corses. Du reste, même le sonnet, dont l’invention est attribuée à Giacomo da Lentini (1210/1260) avec son « Io m'aggio posto in core », n’échappe pas à la joute poétique puisque sa création se fit à l’occasion de l’arbitrage du débat amoureux qui opposa les poètes de l’école sicilienne, Pierre des Vignes (1190/1249) et Jacopo Mostacci (+1262).

C’est dire que l’art de la joute (re)centre le poème comme art primordialement oral.

J’ai eu, par ailleurs, l’avantageuse occasion d’entendre une lecture à deux voix des auteurs de leur recueil qui m’a confirmée dans la justesse de cette réflexion, tant leurs chants mêlés étaient harmonieux et se mariaient justement.

Mais la forme traditionnelle de la joute poétique apparaît surtout marquée par son caractère oppositionnel ou d’affrontement,[3] caractère qui s’efface et disparaît totalement chez nos poètes contemporains chez qui s’affirme, au contraire, celui de la coopération.

On sait l’importance de l’intertextualité en matière de poésie mais a-t-on assez interrogé les ressources propres de la co-textualité ?

Or cette co-textualité, non-oppositive de la poésie contemporaine, est autant signe des temps qu’heureux renouvellement du genre et retour aux sources que constitue l’oralité -première- du poème ; un poème c’est avant tout quelque chose que l’on dit (et non que l’on lit) à quelqu’un (et au minimum que le poète se dit à lui-même).

Parler à l’autre, finalement, n’est-ce pas la seule manière de se trouver soi-même ?

Voilà ce que les auteurs ont parfaitement sentis, eux qui livrent en exergue à leur travail cette question de Guillevic : « Est-ce que le chant d’un oiseau aide un autre oiseau à trouver son chant ? ».

L’oiseau symbole du poète et partageant avec lui la plume… comme symbole.

Ah, la plume-syllepse ! [4] … Et cette dernière si chère à Prévert !

L’influence prévertinne (c’est mieux que prévertienne, non ?) est d’ailleurs notable dans le recueil, à commencer naturellement par ce « portait d’une poète-oiseau » [5] ou ces malicieuses formules : « qui fait l’oiseau, fait la branche et qui fait la branche, fait l’arbre », « entre nous, amis poètes, les noms d’oiseaux ne sont jamais des prises de bec », « plumes aux chapeaux, les poètes participent, aux foires littéraires, gais comme des pinsons »,[6] humour primesautier que n’aurait pas renié le père de l’inventaire auxquels répondent des strophes plus graves : « écoutons/ ce que le poème/ ne dit pas/ ses espaces de fragilité » ou « à voix basse, les mots non-dits, nous rentrent dans les plumes, quand un buvard les atténue » aux tonalités plus éluardienne. [7]

Une discussion ouverte et complice entre poètes où les voix se répondent chacune dans leur tonalité propre comme cet échange capté au vol :

« Il suffit/Parfois/d’un regard/de/cane/blanche/pour/traverser/un silence/à gué/et/ qu’il/devienne/ un gai silence. » ;

« Il y aura toujours/ l’amitié/pour faire lever/ une gaîté/ de nos gouffres/ les plus sombres ».

Un livret sur l’amitié et l’amitié poétique, comme un doux chant dont on ne saurait rien d’autre que l’amitié, ses mots et l’oiseau au fond des yeux…[8]

Lysztéria Valner
———————————————————————————
[1] Pierre Beck/Pèire Bèc (1921/2014) était un poète occitan et un spécialiste de littérature et linguistique occitane et médiévale.

[2] P. Beck, La joute poétique. De la tenson médiévale aux débats chantés traditionnels, Les Belles Lettres, 2000, 521p.

[3] Ce caractère demeure, au contraire pérenne, dans l’univers du rapp et du slam avec ses « battles ».

[4] La syllepse est une figure de style qui associe sens concret et sens figuré.

[5] Voir p.21

[6] Cf. dans le même sens les textes p.14, 17 et 18 par exemple

[7] P. Éluard, in Donner à voir : « Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence… ».

[8] Voir p.44
Paul Gourdon, L’Endormi, Le Sabot (collection du Zbeul), 2021, 110 p., 12,00€
Recension Tâm Leroy vignette
Notre auteur interroge son rapport au monde de manière acide, avec une pointe d’amour et d’humour, un peu d’amour des autres, pas de soi, de l’humour sous cette forme qu’est l’ironie pour prendre de la distance et rendre la réalité acceptable.

Cette posture est la face visible d’une lassitude généralisée à peine transpercée d’étincelles qui atteignent par contraste le sublime subtilement perturbé :

« Lorsqu’une cascade éternue
dans un couvent .
Les prières s’ouvrent
comme des mouchoirs
pour chuchoter la formule chimique
du ciel », p.28

Le ciel intervient souvent dans ses textes, le soleil aussi, tout comme la lune, la lumière, les étoiles pour mettre en évidence cette solitude dont il fait « un seul et dernier poème » (p.83). Celle-ci le concerne mais, c’est avec surprise que les lecteurs découvrent, qu’elle est surtout celle qu’il ne peut pas rompre chez l’être aimé. Parce qu’il aime, dit-il de manière désolante (p.68). Et pourtant sa déclaration d’amour qui s’étend sur plusieurs pages commence bien :

« J’adore jusqu’à ton ombre
J’adore quand tu ne me reconnais pas ou presque
Car j’adore te découvrir
J’adore tes frissons en tout genre » (p.65)

Elle continue par cette adoration continue des petites choses de la vie quotidienne, des détails un peu sales et crus, des traits de caractère et les manies typiques qui créent la singularité d’une personne. Que se passe-t-il alors pour que cette adoration ne soit pas une énergie débordante et une source de joie transformatrice ? Ce questionnement se reflète dans le style et la force des écrits, parfois inégal.

Il formule à la suite de sa déclaration « d’adoration » le poids de la tradition d’aimer ce qui est abstrait et absurde :

« On n’adore que Dieu, disait mon grand-père.

Mais ce siècle,
tout de même
Qu’il est spirituel ! » (p.68)

Que faire alors avec le réel ? Comment lui donner un sens, autre que désolant ? Elle ne peut que revêtir ce manteau d’absurdité nécessaire à l’ « adoration » créant ainsi des sentiments ambivalents et une certaine inertie, quasi robotique, d’un somnambule, d’un homme endormi :

« Je suis un poète de mon temps
Je commence à ressembler
Au mur de cette cour intérieure
Le crépi disparaît sous mes yeux et rien
Ne pousse qu’un lierre qui semble déjà mort. » (p.15)

Viviane-Tâm Laroy
Le Grenier en Scène
Dans cette nouvelle rubrique, « Le Grenier en Scène », vous pourrez retrouver chaque mois le résumé des séances de lectures mensuelles tenues par le GJT. Une occasion de découvrir nos poètes et chansonniers vous présentant leurs œuvres parce que si la poésie ça se lit, ça se dit et ça se chante aussi !
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Grenier Jane Tony_Grenier en Scene_Octobre_Vignette_5
Du temps jadis
Emily Dickinson 2
Texte original

I'm Nobody! Who are you?
Are you - Nobody - too?
Then there's a pair of us!
Don't tell! they'd advertise - you know!

How dreary - to be - Somebody!
How public - like a Frog -
To tell one's name - the livelong June -
To an admiring Bog!

Traduction

Je ne suis personne! Qui es-tu?
Êtes-vous - Personne - aussi?
Alors nous sommes deux!
Ne le dites pas ! ils feraient de la publicité - vous savez !

Comme c'est triste - d'être - Quelqu'un !
Comme un public - comme une grenouille -
Dire son nom - le vivace June -
A un Bog admiratif !
Poésies au Grenier
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Vignette Poésies au Grenier - Yannis Ritsos
PARUTIONS
Virgile
Virgile, Les Géorgiques (édition : Sylvie Laigneau Fontaine, trad. & notes : Maurice rat), Flammarion, 01.6.2022, 272 p., 8,90€
Violaine Boneu
Violaine Boneu, La louange et l’adieu, Le taillis Pré, mai 2022, 89 p., 14,00€
Vincent Motard
Vincent Motard-Avargues, Peinture de l’absence, Le Chat Polaire, mai 2022, 70 p., 12,00€
Stefna Hertmans 2
Stefan Hertmans, Poétique du silence (trad. du néerlandais par Isabelle Rosselin), Gallimard, 26.5.2022, 132 p., 13,50€, NB : genre : essais
Serge Pey
Serge Pey, Poèmes pour apprendre à lacer ses souliers, Le castor Astral, mai 2022, 264 p., 9,00€

Sabine Dewulf
Sabine Dewulf, Habitant le qui-vive, L’Herbe qui tremble, mai 2022, 104 p., 16,00€
Stefan Hertmans 1
Stefan Hertmans, Sous un ciel d’airain. Poèmes 1975-2018 (trad. du néerlandais par Philippe Noble. Préface de Stefan Hertmans ), Gallimard, 25.5.2022, 304 p., 21,50€
Rainer Maria Rilke
Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète (trad. de l’allemand par Claude Porcell), Flammarion, 08.6.2022, 80 p., 3,00€
Patrice Delbourg
Patrice Delbourg, La banlieue des choses, Le Castor Astral, juin 2022, 236 p., 16,00€

Parme Ceriset- Danse ardente
Parme Ceriset, Danse ardente, CDJ n°32, GJT, mai 2022, 28 p., 5,00€
Moëz Majed
Moëz Majed, Libellule, Al Dante/Les Presses du Réel, juin 2022, 56 p., 10,00€
Marie Étienne
Marie Étienne, Sommeil de l’ange, In’hui/Le Castor Astral, juin 2022, 120 p., 14,00€
Louis Dubost
Louis Dubost, Diogène ou la tête entre les genoux, Les Carnets du dessert de lune, mai 2022, 120 p., 15,00€
Lydie Dattas
Lydie Dattas, La foudre, Le Mercure de France, 02.6.2022, 128 p., 14,50€
Luis Bunuel
Luis Bunuel, Le chien andalou et autres textes poétiques (trad. de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu. Édition de Jordi Xifra. Préface de Philippe Lançon , édition bilingue), Gallimard, 02.6.2022, 416 p., 10,60€
Jean-Michel Aubvert
Jean-Michel Aubvert, Transparences, Le Coudrier, juin 2022, 67 p., 16,00€
Laurent Albarracin
Laurent Albarracin, Manuel de Réisophie pratique, Arfuyen, 12.5.2022, 18,00€
Jean-Marie Corbusier
Jean-Marie Corbusier, Comme une neige d’avril, La lettre volée, mai 2022, 112 p., 17,00€
Jacques Dupin
Jacques Dupin, L’Esclandre, P.O.L., juin 2022, 224 p., 22,90€
Jean-Luc Steinmetz
Jean-Luc Steinmetz, Vers l’apocalypse, Le Castor Astral, juillet 2022, 200 p., 15,00€
Jean-Luc Parant
Jean-Luc Parant, Soleil la nuit, Al Dante/Les Presses du 00€Réel, juin 2022, 56 p., 10,00€
Jacques Darras
Jacques Darras, Le chœur maritime de la Maye, Le Castor Astral & In’hui, mai 2022, 150 p., 18,00€
Isabelle Lévesque
Isabelle Lévesque, Je souffle et rien, L’herbe qui tremble, mai 2022, 152 p., 18,00€
Françoise Gabriel
Françoise Gabriel, Alain Henri, Jacques Michonnet & Jean Luc Werpin, Quatre, un jour, Jacques Flament, mai 2022, 100 p., 10,00€
Fabien Abrassart
Fabien Abrassart, Vers la joie, L’Herbe qui tremble, mai 2022, 92 p., 15,00€
David Jauzion
David Jauzion-Graverolles, L’île précaire, Le Coudrier, juin 2022, 117 p., 20,00€
Domi Bergougnoux
Domi Bergougnoux, À tout ce qui lacère, Le Coudrier, juin 2022, 82 p., 18,00€
Collectif triage 3
Collectif, Anthologie II Triages, Tarabuste, 22.5.2022, 20,00€
Collectif triage 1
Collectif, Revue Triages n°34, Tarabuste, 24.5.2022, 25,00€
Collectif triage 2
Collectif, Anthologie I Triages, Tarabuste, 23.5.2022, 20,00€
Collectif, Le cri
Collectif, Le cri des femmes afghanes (Anthologie établie et traduite par Leili Anvar ; Préface d’Atiq Rahmi), Bruno Doucey, 19.5.2022, 224 p., 20,00€
Collectif, La poésie
Collectif, La poésie en transit France-Brésil, Revue des Sciences Humaines n°346, Presses Universitaires du Septen-Trion, 30.6.2022, 29,00€
Aurore Benamou
Aurore Benamou, Natures mortes, Le Coudrier, juin 2022, 70 p., 16,00€

Anna Milani
Anna Milani, Géographie de steppes et de lisières, Cheyne, 23.5.2022, 64 p., 17,00€
Arnaud Talhouarn
Arnaud Talhouarn, Poèmes écrits sur du papier, Le Coudrier, juin 2022, 124 p., 20,00€
Albane Gellé
Albane Gellé, Équilibriste de passage, Le Castor Astral, mai 2022, 272 p., 9,00€
Ada Mondès
Ada Mondès, Des corps poussés jusqu’à la nuit, Les Carnets du dessert de lune, mai 2022, 96 p., 15,00€
Évènements
EVENEMENT 3AEB500C440A45E2AA2B929E681809F6
Christian Dotremont, Cri perché sur la lumière du jour 1977-78

Soirée organisée par l’asbl culturelle La petite Fleur le 10 juin à 19h30
Rencontre avec l'auteur et plasticien Eddy De Volder qui a bien connu Christian Dotremont. Dotremont était poète et transformait en logogrammes ses phrases pleines de poésie.

EVENEMENT - projet saisons herrmannhonoraire
ÉVÈNEMENT PRIX AEB Concours120ans
EVENEMENT 1
Christian Dotremont, Cri perché sur la lumière du jour 1977-78

Soirée organisée par l’asbl culturelle La petite Fleur le 10 juin à 19h30
Rencontre avec l'auteur et plasticien Eddy De Volder qui a bien connu Christian Dotremont. Dotremont était poète et transformait en logogrammes ses phrases pleines de poésie.



Midi-De-La-Poésie
Cotisations
C’est le moment ! N’oubliez pas, si vous voulez recevoir les « Chants de Jane », de renouveler votre cotisation annuelle : 35,00 Euros pour la Belgique et 70,00 euros pour l’étranger. à verser sur le compte du Grenier BE68 3630 1692 5934.
Informations
Attention ! Le Grenier Jane Tony a changé de compte en banque.
Voici le nouveau numéro de compte du Grenier : BE68 3630 1692 5934
Règlement Général sur la Protection des Données

Pour la diffusion de « La Nouvelle Revue des Élytres », nous disposons d’un fichier d’adresses courriel. C’est le seul fichier de données personnelles que nous possédons. Il n’est en aucun cas et pour aucun motif, accessible à de tierces personnes. De plus, il ne sera ni donné ni échangé avec des tiers ou toute autre personne morale.
facebook twitter 
MailPoet